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Présomption d'innocence

Il y a mille et une manière d’oser quitter son confort, sa tranquillité, une vie bien réglée. Quelles circonstances fallait-il pour me faire sortir de mes habitudes et participer à une manifestation, alors que je ne manifeste jamais… Il faut bien une première fois pour tout ! C’était mardi 21 septembre 2021. Ce jour-là, je ne manifeste ni pour moi, ni pour des personnes proches, je suis sans enfant. Alors qu'est-ce qui a pu me pousser à manifester ! Pour quoi ? Pour qui ? Si ce n’est pour une cause essentielle à mes yeux ! Les jeunes et leur droit de faire des études sans discrimination. Cette épée de Damoclès sur la jeunesse a agi comme un détonateur pour moi.

Revenons sur le double sens de manifester. Voyons d’abord le sens que nous lui attribuons en général. Manifester, c’est s’opposer à quelque chose, être contre… On manifeste un désaccord. Aller manifester ne fait pas partie de mes habitudes, cela ne fait pas partie de ma ligne de conduite. En effet, être contre ne me semble pas constructif.

En revanche, manifester peut aussi avoir une autre lecture. Se manifester, cela ne signifie plus s‘opposer, mais se rendre visible. C’est vouloir être pris en compte, en considération, exister, avoir une parole écoutée.
Alors mardi, je me suis rendue visible. Je ne parle que très rarement de moi aussi ouvertement. Il a fallu que je vive un évènement, au cours de cette manifestation, pour que l’envie de me manifester soit une évidence. Un évènement que j'ai ressenti et vécu comme un message.
Le voici : nous étions une foule nombreuse, en soutien aux étudiants qui, sans passe sanitaire, se verront bientôt l’accès à l’université fermé (en effet, en octobre 2021 les tests pour les récalcitrants, non vaccinés, seront facturés… que reste-t-il comme choix pour continuer à étudier si ce n’est se faire « vacciner » contre son gré ? Ceci me paraît tellement injuste que je me suis décidée à soutenir cette jeunesse déjà malmenée depuis des mois).

Au milieu de tous ces jeunes et ces moins jeunes, des couples, des mamans, des papas avec leurs enfants… Comme arrivé de nulle part, une petite fille de 6 ou 7 ans s'approche de moi. Mais pourquoi moi ? Elle ne dit rien. Elle est totalement silencieuse. Elle me tend une craie, une craie immense. Je n'avais jamais vu ça de ma vie ! Une craie d’un diamètre de 2 cm et d’une longueur d’au moins 12 cm. Dans un premier temps, je ne la prends pas. J'essaie de lui parler, de comprendre, mais le bruit est assourdissant autour de nous et elle ne m'entend pas. C’est alors que je lève les yeux et je vois le jeune papa, sourire aux lèvres, qui me fait signe de prendre cette craie.

Écrire, c’est mon quotidien, je le fais chaque mois au travers des newsletters, des articles. Écrire, continuer à écrire… car écrire, c’est penser, pour développer notre esprit, c’est dialoguer, c’est entrer en lien, c’est tout, sauf s’isoler. On écrit, pour qu’une pensée en amène une autre, pour partager.  On écrit pour soi, pour clarifier sa propre pensée, la faire évoluer, pour faire cohabiter toutes nos facettes contradictoires. Écrire pour arrêter les séparations, à l’intérieur de nous et aussi à l’extérieur de nous. Écrire pour choisir d’unir ce qui semble s’opposer, unir pour être en paix. S'unir les uns les autres, ouvrir nos consciences, dans la tolérance.

Je suis toujours au milieu de la foule, cette craie en main, une invitation à écrire. C’est sous l’impulsion de cette enfant, qu’un seul mot a effleuré ma conscience et une seule envie s’est imposée. 

Écrire le mot LIBERTÉ sur le pavé

Un mot éphémère, car il sera piétiné et effacé. Combien de passants marcheront dessus d’ici le lendemain ? Combien de fois ce mot a été piétiné dans l’Histoire ? Combien de femmes et d'hommes ont perdu leur vie pour cette Liberté !

Liberté de sortir, liberté de penser, liberté de se côtoyer malgré nos différences de cultures, liberté de fréquenter les mêmes lieux, quelle que soit notre couleur de peau, de culture… liberté d'être, liberté d'être différent ! Cette liberté, si chèrement acquise, ne sera bientôt plus que le souvenir d'une époque révolue.
Une époque où il n’était pas nécessaire de prouver sa bonne santé.

Même au tribunal l’accusé bénéficie de la présomption d'innocence. Tant que la culpabilité n’est pas prouvée, il est présumé innocent !
Actuellement, il n’y a plus de « présomption d’innocence », il n’y a plus de présomption d’être en bonne santé pour les non vaccinés. Ils sont d’emblée coupables et malades. Condamnés comme des terroristes, sans savoir de quoi ils sont coupables. Coupables et condamnés à l’exclusion, avant même qu’il soit prouvé qu’ils sont malades et contagieux. Coupables sans aucune preuve. Peut-être coupables de se poser des questions, coupables de ne pas accepter de participer à une expérimentation mondiale.

Coupables de vouloir une égalité pour tous. Actuellement les jeunes se voient condamnés à choisir entre faire partie d’une expérimentation vaccinale ou continuer leurs études, est-ce normal ? Où se trouve la fameuse balance bénéfices/risques, pour cette tranche de la population ? La « présomption d'innocence » n’existe que pour les criminels. Les personnes qui s’opposent au système ont actuellement moins de droits que des criminels. Condamnés à être exclus de la société. Ils ne sont pas présumés en bonne santé, ils sont présumés malades. Condamnés et exclus avant même d’être « jugés ».

Après le passe vaccinal pour étudier dans une université, quelle sera la prochaine règle ? Quelle sera la prochaine étape ? Sera-t-il encore possible de prendre un bus, un train, d’entrer dans un bâtiment de l’administration, dans un parc public ? Les personnes qui refusent ce vaccin pourront-elles bénéficier de toutes les infrastructures qu’elles paient pourtant avec leurs impôts… comme les autres ?

Peu importe le choix de santé de chacun, il n’est plus question de santé, il est question de libertés grignotées. Il est question d’un clivage très dangereux que nous voyons tous les jours se mettre en place. Il est question de tensions, il est question de dysharmonie, il est question « d’apartheid » mis en place, de manière insidieuse, en demandant à la population de devenir une milice et de contrôler les passes. Que ce soit au restaurant, au musée, dans les bibliothèques, la population devient une milice. Des séparations, des murs se créent peu à peu.
Combien de temps allons-nous répéter les mêmes folies et accepter de monter des murs pour les démolir après trop de souffrance. Le mur de Berlin est tombé il y a presque 32 ans, et pourtant nous recommençons à ériger des murs, éternellement, semble-t-il ! Avant c'était le noir contre le blanc, le juif contre le non-juif, maintenant c'est le vacciné contre le non vacciné.

Liberté si durement gagnée. C’est pour honorer tous ces ancêtres qui se sont battus pour que nous soyons libres que je suis prête à sortir, à quitter le confort d'une vie bien réglée, non pas pour moi mais pour les plus jeunes. Pour qu’ils bénéficient de ce à quoi j’ai eu droit, à une instruction, à des études, à des possibles, à un avenir ouvert et non suspicieux, à de la légèreté, à de l’enthousiasme, et à l’envie de croire en la vie.

Ma Newsletter n’a pas pour sujet le vaccin mais la liberté. Uniquement la liberté. La liberté d’être, de s’assumer et de penser. Maintenant que nous savons que, vaccinés ou pas, nous pouvons être contaminés et contaminés les autres … Seule la liberté est au centre du sujet et reste le pivot de nos choix et de nos réflexions.

La liberté d’être, amène à la tolérance pour soi et pour l’autre. C’est au travers de ces deux articles de septembre que j’invite au voyage pour s’ouvrir vers cette intention. Quel que soit le voyage choisi, il est l’occasion de se connaître. Il permet de prendre conscience de soi, pour s’accepter et accepter « l’autre », tel qu’il est, sans jugement et sans peur.

Article du mois de Septembre 2021

Institut Aurovida - Blog - L’aventure !

17 septembre 2021

Collection 15 - Partie 1
L’aventure !

De quelle aventure s’agit-il, lorsqu’on n’est pas soi-même un explorateur ? Quel rapport entre l’aventure et la conscience de Soi ?

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Je vous souhaite un mois d’octobre libéré de tous les clivages dus à l’égo. Restons unis les uns aux autres et solidaires dans le respect de nos différences.

Très cordialement,
Alice 

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